Potentialité du travail pérave

En 2007, Le Petit Laboratoire des Potentialité Global sévissait sur le net sous une toute autre appellation. Retour sur un blog toujours en exercice qui manque néanmoins de carburant.

Il y a quelques années, les laborantins du PetLabPotGlob ont monté un centre d’étude déstiné à établir une liste, la plus exhaustive possible, des professions pourries. Ca a l’air énorme comme ça, vachement sérieux, mais vous savez comment sont nos têtes pensantes : elles emploient des mots qu’on dirait gravés sur des plaques en cuivre, en fait, c’est beaucoup plus simple qu’il n’y paraît.

La chose s’appelait Blog Job. Son but était de recueillir les témoignages de personnes – anonymes ou non – ayant vécu des expériences professionnelles calamiteuses. Cette plateforme d’expression a rencontré un certain succès (pas mal de visite, un second prix du meilleur blog sur le thème de l’emploi – mais si ! – et une chronique dans l’émission Blog à Part sur France Inter)

Et puis, bon, petit à petit, moins de témoignages, moins de post, moins d’actualité, les laborantins ont commencé à regarder les filles passer dans la rue ou à répondre à l’appel du large, bref, Blog Job est devenu une sorte de bateau fantôme.

Or, pour ceux qui sont restés dans nos murs et on monté l’année dernière le Petit Labo, il y avait un arrière gout d’inachevé. A ce que l’on sache, le travail pourri n’est pas mort. Chaque jour, un paquet de volontaires se retrouve aux prises avec une activité particulièrement aberrante sous prétexte qu’il faut mettre du beurre dans les nouilles, de la crème sur le cul du bébé et de l’essence dans la voiture.

Nous avons donc fait une réunion et avons unanimement décidé de relancer le Blog Job. Et pour commencé, on lui a voté un nouvel habillage.

Vous aussi vous avez forcément, au cour de votre vie, exercé un job naze, un truc complètement délirant ou même ridicule. A moins d’avoir été chômeur jusqu’à devenir retraité, c’est impossible autrement. Donc, vous pouvez témoigner. Si vous souhaitez compulser les précédents articles, c’est ici. Et pour les témoignages, il y a une adresse mail sur le site.

Alors allez-y, l’Internationale du Travail Pérave ne connaît pas de limite et vous attend.