Il faut impérativement, au moins une fois dans sa courte vie, s’imposer le visionnage intégral du JT de 20 heures sur la 2ème chaine du service public français. Ne serait-ce que pour comprendre ce que signifie le mot objectivité.
Nous inaugurons cette semaine une série de post qui devrait nous mener très loin, très haut et très profond dans les sphères de l’intelligence et du potentiellement global. Grand visionneur du Journal Télévisé de 20 heures sur France 2, nos équipes ont décidé de mettre en lumière chaque semaine un reportage qui le mérite. Parce qu’on ne peut pas vous demander de subir ça à notre place, il nous est apparu que c’était à nous de faire ce travail de fourmi bigleuse.
David Pujadas, 1,65 sous la toise ce matin encore, propose quotidiennement au téléspectateur de découvrir l’actualité autrement. Ce fut le cas encore la semaine dernière, mercredi 14 octobre, avec un sujet nommé « Afrique, la révolution du portable solaire ». Comme le souligne Pujadas en chapeau, l’Afrique se met à l’heure des énergies renouvelables. Vous allez le découvrir avec ce reportage de Dominique Derda et Fréderic Ranc.
On apprend donc, pendant les trois minutes qui suivent, qu’au Kenya s’est développé un important marché de téléphone portables solaires. Des téléphones en apparence normaux, sauf qu’un industriel chinois leur à coller à l’arrière un petit panneau de cellules photovoltaïques. Un propriétaire de magasin de téléphonie mobile nous explique le succès d’un tel appareil. Avant, si vous habitiez à la campagne, il fallait faire une journée de marche pour venir à la ville recharger son téléphone. Et une journée de marche pour le retour. Aujourd’hui, vous posez votre téléphone au soleil pendant une heure et vous avez un quart d’heure de conversation assurée. D’où le succès énorme du bidule qui coute gentiment 30 euros pièce et qui part comme des petits pains. Il s’en est vendu 35 000 en seulement six semaines. Et, nous explique un cadre de la société chinoise dont nous avons oublié le nom, d’ici à six mois, voire un an, ils auront envahit le marché africain.
Rien qu’au Kenya, il y a 13 millions d’abonnés. Dans un pays où le réseau électrique et téléphonique est quasiment entièrement à refaire, le potentiel est donc énorme pour Safaricom, truster du marché.
On cligne des yeux devant ce reportage et on se dit qu’il va forcément y avoir un commentaire en contrepoint à un moment ou à un autre. Ah ! Voilà qu’on nous signale tout de même que tout le monde ne partage pas cet engouement pour le portable solaire. Par exemple ce coiffeur du bidonville de Nairobi. Son petit à coté financier à lui, c’est de recharger les téléphones portables. Ca lui rapporte 20 centimes d’euros la charge. Alors vous pensez que si le téléphone à cellule photovoltaïque se développe aussi vite qu’il est souhaité, notre coiffeur va devoir se trouver un autre taff…
Voilà, c’est la fin du premier épisode de La Terre vue du David Pujadas, un satellite objectif en orbite à 1, 65 m. au-dessus de la surface de notre planète, à une époque où prendre de la hauteur est le meilleure moyen d’observer nos compagnons de galère. Une vision destinée à nous faire oublier, entre autre chose, que la Chine possède l’un des plus importants pôle de l’industrie pharmaceutique au monde, que l’Europe est la seconde puissance économique du globe et que l’Afrique compte dans sa population globale quelques quatre millions de crève-la-faim, un tiers d’assoiffé et trente millions de sidaïques. Autant dire une espérance de vie globale amplement suffisante pour avoir le temps de recharger un téléphone solaire. Et puis comme l’a dit Pujadas en introduction : l’Afrique se met à l’heure des énergies renouvelables. Et ça, c’est un signal que nous attendions tous.
Affame ton voisin et il aura toujours besoin de toi.
David Pujadas, 1,65 sous la toise ce matin encore, propose quotidiennement au téléspectateur de découvrir l’actualité autrement. Ce fut le cas encore la semaine dernière, mercredi 14 octobre, avec un sujet nommé « Afrique, la révolution du portable solaire ». Comme le souligne Pujadas en chapeau, l’Afrique se met à l’heure des énergies renouvelables. Vous allez le découvrir avec ce reportage de Dominique Derda et Fréderic Ranc.
On apprend donc, pendant les trois minutes qui suivent, qu’au Kenya s’est développé un important marché de téléphone portables solaires. Des téléphones en apparence normaux, sauf qu’un industriel chinois leur à coller à l’arrière un petit panneau de cellules photovoltaïques. Un propriétaire de magasin de téléphonie mobile nous explique le succès d’un tel appareil. Avant, si vous habitiez à la campagne, il fallait faire une journée de marche pour venir à la ville recharger son téléphone. Et une journée de marche pour le retour. Aujourd’hui, vous posez votre téléphone au soleil pendant une heure et vous avez un quart d’heure de conversation assurée. D’où le succès énorme du bidule qui coute gentiment 30 euros pièce et qui part comme des petits pains. Il s’en est vendu 35 000 en seulement six semaines. Et, nous explique un cadre de la société chinoise dont nous avons oublié le nom, d’ici à six mois, voire un an, ils auront envahit le marché africain.
Rien qu’au Kenya, il y a 13 millions d’abonnés. Dans un pays où le réseau électrique et téléphonique est quasiment entièrement à refaire, le potentiel est donc énorme pour Safaricom, truster du marché.
On cligne des yeux devant ce reportage et on se dit qu’il va forcément y avoir un commentaire en contrepoint à un moment ou à un autre. Ah ! Voilà qu’on nous signale tout de même que tout le monde ne partage pas cet engouement pour le portable solaire. Par exemple ce coiffeur du bidonville de Nairobi. Son petit à coté financier à lui, c’est de recharger les téléphones portables. Ca lui rapporte 20 centimes d’euros la charge. Alors vous pensez que si le téléphone à cellule photovoltaïque se développe aussi vite qu’il est souhaité, notre coiffeur va devoir se trouver un autre taff…
Voilà, c’est la fin du premier épisode de La Terre vue du David Pujadas, un satellite objectif en orbite à 1, 65 m. au-dessus de la surface de notre planète, à une époque où prendre de la hauteur est le meilleure moyen d’observer nos compagnons de galère. Une vision destinée à nous faire oublier, entre autre chose, que la Chine possède l’un des plus importants pôle de l’industrie pharmaceutique au monde, que l’Europe est la seconde puissance économique du globe et que l’Afrique compte dans sa population globale quelques quatre millions de crève-la-faim, un tiers d’assoiffé et trente millions de sidaïques. Autant dire une espérance de vie globale amplement suffisante pour avoir le temps de recharger un téléphone solaire. Et puis comme l’a dit Pujadas en introduction : l’Afrique se met à l’heure des énergies renouvelables. Et ça, c’est un signal que nous attendions tous.
Affame ton voisin et il aura toujours besoin de toi.