Vous n’êtes pas sans ignorer que les temps sont durs et qu’il nous faudra des années avant qu’à nouveau, il fasse jour demain. Nos politiques semblent perdus devant le désastre et bon nombre de leurs propositions semblent aujourd’hui bien timorées. Il est l’heure pour le Petit Laboratoire des Potentialité Globales de montrer de quel bois il se chauffe. Voici donc quelques points à étudier par nos édiles qui, n’en doutons pas, remettra un peu d’huile dans la machine et relancera l’économie.
Proposition n°1 : L’éducation
Voyez notre jeunesse. Nous la condamnons depuis Jules Ferry aux astreintes de l’école pour tous jusqu’à 16 ans. Mauvaise idée. Qu’ont-ils besoin, nos enfants, de cours de philosophie ? Que gagne-t-on à échanger, demandait ces jours derniers l’un des sujets du baccalauréat ? A quoi cela sert-il d’user les méninges de nos enfants à tant réfléchir, à tant avaler de pensées puisqu’une fois leur diplôme en poche, on leur demandera de ne plus songer à rien et de ne surtout pas réfléchir ? La philosophie ? Un gadget qui n’a que trop duré et trop donné d’illusion. Non, l’homme n’est pas libre. Alors l’école jusqu’à 16 ans, soit. Mais qu’on y suive un enseignement primaire. Apprendre à bien orthographier son identité, ce qui servira lors des garde-à-vue. Apprendre à compter, ce qui servira lors des tractations avec les huissiers. Eviter surtout l’histoire, qui ne sert à rien non plus, si ce n’est à se rendre compte que depuis le pithécanthrope, nous n’avons fait que régresser. Et pour sanctionner tout cela, une bonne interro écrite. Cette mesure est d’autant plus économe qu’à bien y regarder, elle ne demande que peu de professeurs. A raison d’un instituteur par classe et non plus un par matière, les comptes sont vite faits. Alors oui, il pourra y avoir des études supérieures mais il convient de décourager les ambitieux en élevant les droits d’inscription (ils pourraient être indexés sur le prix du pétrole, par exemple, dont les fluctuations sont toujours à la discrétion de l’Etat). Rappelons une nouvelle fois que le savoir enseigner ne sert à rien dans la vie de tous les jours.
Proposition n°2 : La politique
On le voit chaque jour d’avantage, nos dirigeants ont un mal de chien à s’adresser à leurs concitoyens. Et bien nous proposons de simplifier le débat. Aujourd’hui, le droit de vote s’acquière à 18 ans. Pourquoi ? Parce que c’est l’âge de raison. Mais nous venons de voir que la raison ne sert à rien. En ouvrant la possibilité du suffrage aux enfants de six ans et en le limitant à l’âge de la majorité, on obtiendra deux choses.
La première sera d’assouplir considérablement le discours politique, jusque-là bien trop ampoulé par un verbiage beaucoup trop compliqué. En s’adressant aux adultes dont les édiles pensaient qu’ils étaient intelligents et que donc, il fallait court-circuité leur niveau d’étude potentiel en complexifiant les textes à outrance, nos assemblées prenaient un mauvais pli et se disputaient des idéologies pas toujours très distinctes. En s’adressant aux enfants qui ne sont, comme chacun sait, qu’intéressés par les sucettes et les aventures apolitiques de Mickey, nos élus auront tout le temps nécessaire de faire avancer le pays. Rappelons encore qu’en simplifiant l’enseignement comme il est proposé plus haut, on simplifie la pensée.
La seconde sera de limiter l’abstention puisque chacun sait qu’un bon divertissement fait toujours recette. Un bureau de vote installé à la sortie de chaque salle de cinéma après le visionnage d’un bon Walt Disney reste une stratégie commerciale à étudier de près.
Proposition n°3 : la sécurité
Le permis à points reste sans nul doute une entrave à nos libertés quotidiennes. Qui n’a jamais épuisé ses nerfs dans un centre ville limité à 30 passe au bureau des réclamations. Il convient donc d’éliminer ces deux mesures qui n’ont pas bonne presse. D’abord parce que cela relancerait les ventes de grosses cylindrées dont on sait qu’elles ont déserté nos routes. Ensuite parce qu’on connaît le potentiel d’accident que suscite la présence d’automobiles lancées à plein régime dans les rues de nos communes. C’est triste à dire mais un peu de sélection naturelle ne ferait pas de mal à notre société. Nous sommes trop nombreux sur notre planète et notre population nuit à l’environnement. Laissons donc la possibilité à nos contemporains de mourir jeune ou très vieux puisque c’est précisément, on le sait maintenant, ces deux catégories qui risquent le plus d’être confrontées à un triste accident. Avec de telles mesures, on limitera le nombre de jeune dont on connaît les nuisances répétitives, donc par là même on limitera l’accès d’un trop grand nombre à l’éducation, donc on limitera le nombre d’enseignants. Quant à nos vieux, on s’économisera le mea culpa populaire des périodes de canicule et les dépenses iniques des caisses de retraites qui pourront tout à loisir investir enfin dans les entreprises à risque.
Proposition n°4 : Les retraites et la santé
Il sera bon de n’octroyer le déboursement des retraites qu’à l’âge de 80 ans. Avec un tel programme, cet accès n’en sera que plus limité. En effet, eu égard à la précédente proposition, on laisse la possibilité à la personne âgée de finir sa carrière sous les roues d’un 4x4 lancé à pleine vitesse. Ou bien de mourir comme un héros à son poste de travail. Dans un cas comme dans l’autre, on évitera les conflits intergénérationnels qui mettent une si mauvaise ambiance dans les repas familiaux sur le thème du « c’est moi qui paye pour ta retraite, Papa ! ». Sans solidarité nationale, on remet à leur place le patriarcat.
Pour celles et ceux qui atteindraient l’âge limite des 80 ans, on peut envisager de ne plus rembourser les soins pour deux maladies récurrentes dans cette tranche d’âge : Parkinson et Alzheimer.
Proposition n°5 : l’assurance chômage
On ne le voit que trop aujourd’hui, à l’instar de la retraite, le chômage est considéré par bon nombre de nos concitoyens comme une carotte. Il suffit d’avoir travaillé pour l’obtenir quand on ne travail plus. Et combien sont-ils à ne trouver un emploi que dans le but de pouvoir toucher une allocation par la suite. Cela crée un déficit phénoménal dans les entreprises qui voient partir leurs employés qui préfèrent toujours, et c’est humain, aller quérir l’argent facile. Que n’allongeons-nous pas la durée de travail donnant droit à ouverture d’allocations ? Dix années seraient à la fois intéressantes pour ceux qui s’imaginent encore qu’il faut avoir beaucoup travailler pour toucher autant, et pour ceux qui n’ont pas pour habitude de s’attacher à un emploi. En effet, en dix ans, l’employé a tout le temps nécessaire pour s’intéresser à son poste, en acquérir toutes les connaissances et à le trouver passionnant. Une fois que vous avez transmis l’intérêt pour le travail, vous faites oublier à l’employé qu’il y a un ailleurs.
Proposition n°6 : La reconduite aux frontières
Il est certain que nous garderons dans notre cher pays, une frange d’élite. C’est inévitable et nécessaire. Il faut donner aux gens l’accès au rêve. Mais il faut aussi leur montrer que cette élite se maintient et qu’à elle aussi il est demandé de faire des efforts. On ne tient pas un peuple face à des disparités. On l’a vu plus avant, l’éducation tient une part importante dans notre programme. Il est donc primordial que les élites se montrent à la hauteur et soient un exemple. Ainsi, des règles drastiques peuvent être mises en place.
Partant du principe que l’utilisation de notre belle langue française est un vecteur d’intégration nationale, il sera demandé à toutes personnes dite de la société civile (acteurs, chanteurs, sportifs, présentateurs, journalistes, politiques, bref la grande majorité des citoyens susceptibles de devoir s’exprimer en public) de parfaitement maitriser le français. Toute personne prise en train de s’exprimer de manière déplacée, de faire des fautes de grammaire au cours d’un entretien ou d’un commentaire, pourra être reconduite à la frontière de son département d’origine. Charge sera alors donné à la région de s’occuper de cette personne comme bon lui semblera. On peut parfaitement considérer l’effet produit sur tel sportif, natif du Gers par exemple, qui, après avoir excellé sous les couleurs d’un club de première catégorie, se retrouve renvoyer à Auch au bon soin du Conseil Général. Il y a fort à parier que cette mesure saura redresser le niveau d’expression utilisé ces temps-ci.
Ces mesures ne sont là qu’un petit extrait de celles qu’envisage le PetLabPotGlob pour remettre la France debout. Nous tenons à adresser un message fort à nos hommes politiques ainsi qu’à jouer un rôle prépondérant auprès des instances dirigeantes. D’ailleurs, nous déclarons ici que nous nous tenons à leur entière disposition pour leur faire part des nombreux autres concepts sur lesquels nos équipes planchent ardemment. Et gageons que demain sera un jour meilleur.
Voyez notre jeunesse. Nous la condamnons depuis Jules Ferry aux astreintes de l’école pour tous jusqu’à 16 ans. Mauvaise idée. Qu’ont-ils besoin, nos enfants, de cours de philosophie ? Que gagne-t-on à échanger, demandait ces jours derniers l’un des sujets du baccalauréat ? A quoi cela sert-il d’user les méninges de nos enfants à tant réfléchir, à tant avaler de pensées puisqu’une fois leur diplôme en poche, on leur demandera de ne plus songer à rien et de ne surtout pas réfléchir ? La philosophie ? Un gadget qui n’a que trop duré et trop donné d’illusion. Non, l’homme n’est pas libre. Alors l’école jusqu’à 16 ans, soit. Mais qu’on y suive un enseignement primaire. Apprendre à bien orthographier son identité, ce qui servira lors des garde-à-vue. Apprendre à compter, ce qui servira lors des tractations avec les huissiers. Eviter surtout l’histoire, qui ne sert à rien non plus, si ce n’est à se rendre compte que depuis le pithécanthrope, nous n’avons fait que régresser. Et pour sanctionner tout cela, une bonne interro écrite. Cette mesure est d’autant plus économe qu’à bien y regarder, elle ne demande que peu de professeurs. A raison d’un instituteur par classe et non plus un par matière, les comptes sont vite faits. Alors oui, il pourra y avoir des études supérieures mais il convient de décourager les ambitieux en élevant les droits d’inscription (ils pourraient être indexés sur le prix du pétrole, par exemple, dont les fluctuations sont toujours à la discrétion de l’Etat). Rappelons une nouvelle fois que le savoir enseigner ne sert à rien dans la vie de tous les jours.
Proposition n°2 : La politique
On le voit chaque jour d’avantage, nos dirigeants ont un mal de chien à s’adresser à leurs concitoyens. Et bien nous proposons de simplifier le débat. Aujourd’hui, le droit de vote s’acquière à 18 ans. Pourquoi ? Parce que c’est l’âge de raison. Mais nous venons de voir que la raison ne sert à rien. En ouvrant la possibilité du suffrage aux enfants de six ans et en le limitant à l’âge de la majorité, on obtiendra deux choses.
La première sera d’assouplir considérablement le discours politique, jusque-là bien trop ampoulé par un verbiage beaucoup trop compliqué. En s’adressant aux adultes dont les édiles pensaient qu’ils étaient intelligents et que donc, il fallait court-circuité leur niveau d’étude potentiel en complexifiant les textes à outrance, nos assemblées prenaient un mauvais pli et se disputaient des idéologies pas toujours très distinctes. En s’adressant aux enfants qui ne sont, comme chacun sait, qu’intéressés par les sucettes et les aventures apolitiques de Mickey, nos élus auront tout le temps nécessaire de faire avancer le pays. Rappelons encore qu’en simplifiant l’enseignement comme il est proposé plus haut, on simplifie la pensée.
La seconde sera de limiter l’abstention puisque chacun sait qu’un bon divertissement fait toujours recette. Un bureau de vote installé à la sortie de chaque salle de cinéma après le visionnage d’un bon Walt Disney reste une stratégie commerciale à étudier de près.
Proposition n°3 : la sécurité
Le permis à points reste sans nul doute une entrave à nos libertés quotidiennes. Qui n’a jamais épuisé ses nerfs dans un centre ville limité à 30 passe au bureau des réclamations. Il convient donc d’éliminer ces deux mesures qui n’ont pas bonne presse. D’abord parce que cela relancerait les ventes de grosses cylindrées dont on sait qu’elles ont déserté nos routes. Ensuite parce qu’on connaît le potentiel d’accident que suscite la présence d’automobiles lancées à plein régime dans les rues de nos communes. C’est triste à dire mais un peu de sélection naturelle ne ferait pas de mal à notre société. Nous sommes trop nombreux sur notre planète et notre population nuit à l’environnement. Laissons donc la possibilité à nos contemporains de mourir jeune ou très vieux puisque c’est précisément, on le sait maintenant, ces deux catégories qui risquent le plus d’être confrontées à un triste accident. Avec de telles mesures, on limitera le nombre de jeune dont on connaît les nuisances répétitives, donc par là même on limitera l’accès d’un trop grand nombre à l’éducation, donc on limitera le nombre d’enseignants. Quant à nos vieux, on s’économisera le mea culpa populaire des périodes de canicule et les dépenses iniques des caisses de retraites qui pourront tout à loisir investir enfin dans les entreprises à risque.
Proposition n°4 : Les retraites et la santé
Il sera bon de n’octroyer le déboursement des retraites qu’à l’âge de 80 ans. Avec un tel programme, cet accès n’en sera que plus limité. En effet, eu égard à la précédente proposition, on laisse la possibilité à la personne âgée de finir sa carrière sous les roues d’un 4x4 lancé à pleine vitesse. Ou bien de mourir comme un héros à son poste de travail. Dans un cas comme dans l’autre, on évitera les conflits intergénérationnels qui mettent une si mauvaise ambiance dans les repas familiaux sur le thème du « c’est moi qui paye pour ta retraite, Papa ! ». Sans solidarité nationale, on remet à leur place le patriarcat.
Pour celles et ceux qui atteindraient l’âge limite des 80 ans, on peut envisager de ne plus rembourser les soins pour deux maladies récurrentes dans cette tranche d’âge : Parkinson et Alzheimer.
Proposition n°5 : l’assurance chômage
On ne le voit que trop aujourd’hui, à l’instar de la retraite, le chômage est considéré par bon nombre de nos concitoyens comme une carotte. Il suffit d’avoir travaillé pour l’obtenir quand on ne travail plus. Et combien sont-ils à ne trouver un emploi que dans le but de pouvoir toucher une allocation par la suite. Cela crée un déficit phénoménal dans les entreprises qui voient partir leurs employés qui préfèrent toujours, et c’est humain, aller quérir l’argent facile. Que n’allongeons-nous pas la durée de travail donnant droit à ouverture d’allocations ? Dix années seraient à la fois intéressantes pour ceux qui s’imaginent encore qu’il faut avoir beaucoup travailler pour toucher autant, et pour ceux qui n’ont pas pour habitude de s’attacher à un emploi. En effet, en dix ans, l’employé a tout le temps nécessaire pour s’intéresser à son poste, en acquérir toutes les connaissances et à le trouver passionnant. Une fois que vous avez transmis l’intérêt pour le travail, vous faites oublier à l’employé qu’il y a un ailleurs.
Proposition n°6 : La reconduite aux frontières
Il est certain que nous garderons dans notre cher pays, une frange d’élite. C’est inévitable et nécessaire. Il faut donner aux gens l’accès au rêve. Mais il faut aussi leur montrer que cette élite se maintient et qu’à elle aussi il est demandé de faire des efforts. On ne tient pas un peuple face à des disparités. On l’a vu plus avant, l’éducation tient une part importante dans notre programme. Il est donc primordial que les élites se montrent à la hauteur et soient un exemple. Ainsi, des règles drastiques peuvent être mises en place.
Partant du principe que l’utilisation de notre belle langue française est un vecteur d’intégration nationale, il sera demandé à toutes personnes dite de la société civile (acteurs, chanteurs, sportifs, présentateurs, journalistes, politiques, bref la grande majorité des citoyens susceptibles de devoir s’exprimer en public) de parfaitement maitriser le français. Toute personne prise en train de s’exprimer de manière déplacée, de faire des fautes de grammaire au cours d’un entretien ou d’un commentaire, pourra être reconduite à la frontière de son département d’origine. Charge sera alors donné à la région de s’occuper de cette personne comme bon lui semblera. On peut parfaitement considérer l’effet produit sur tel sportif, natif du Gers par exemple, qui, après avoir excellé sous les couleurs d’un club de première catégorie, se retrouve renvoyer à Auch au bon soin du Conseil Général. Il y a fort à parier que cette mesure saura redresser le niveau d’expression utilisé ces temps-ci.
Ces mesures ne sont là qu’un petit extrait de celles qu’envisage le PetLabPotGlob pour remettre la France debout. Nous tenons à adresser un message fort à nos hommes politiques ainsi qu’à jouer un rôle prépondérant auprès des instances dirigeantes. D’ailleurs, nous déclarons ici que nous nous tenons à leur entière disposition pour leur faire part des nombreux autres concepts sur lesquels nos équipes planchent ardemment. Et gageons que demain sera un jour meilleur.